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A l’âge de 2 ans sur les blocs de granit du Col des Montets près de Chamonix. J’ai un parcours assez original car j’ai eu la chance de débuter l’escalade à une époque antérieure à l’escalade moderne et de participer à son évolution jusqu’à sa forme actuelle. J’habitais près de Grenoble avec ma sœur et mes 2 p’tits frères. On suivait |
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partout nos parents qui s’occupaient de leur propre club d’escalade, qui était bien différent de ce qui existe maintenant !Tant au niveau de la structure du club que dans la pratique de l’activité ou l’équipement, c’était un autre univers…
La difficulté plafonnait à 5 sup. (5c actuel)!
On grimpait en ‘’super guides’’ (les grosses chaussures de montagne en cuir montantes qui pesaient au moins 2 kilos la paire !) avec des harnais de torse uniquement. Les voies étaient rarement nettoyées (casques obligatoires !), très peu équipées et protégées à l’aide de coins de bois ou de vieux pitons plantés dans les fissures terreuses. Heureusement, les chutes étaient extrêmement rares, car considérées comme des accidents ; |
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Durant l’année, on grimpait dans la région grenobloise ou en grandes voies sur les falaises du Vercors et de la Chartreuse. Et durant les vacances, on partait en camp sur les belles falaises du sud de la France (Calanques, Sainte Victoire, Dentelles de Montmirail…) ou sur les imposantes montagnes de Chamonix.
Durant une bonne dizaine d’année, j’ai pratiqué l’escalade sous toute ses formes en suivant son évolution : Alpinisme, grandes voies, école d’escalade et falaises modernes.
Les années 80
La révolution : les voies équipées se multiplient et les limites sont sans cesse repoussée, passant rapidement du 6 ème au 8ème. Emporté par ce mouvement, à 16 ans je suis parti à la découverte des falaises du Sud de la France, allant jusqu’à vivre plusieurs mois dans une grotte à Buoux. Depuis, et parallèlement à ma carrière de compétiteur, je n’ai jamais cessé d’être un accro de la falaise, (bien connu pour être toujours le dernier à rentrer le soir…). |
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Quelques unes de mes croix les plus marquantes :
► L’Eperon des Américains
5+, 6a ; 6b ; 6a, la voie mythique de mon enfance, dans les Calanques. Sans doute la première voie qui m’ait autant fait rêver…
► No Man’s Land 7b à Buoux
mon retour après presque 1 an d’arrêt sur le site où j’ai eu mon accident
► Combat de Rue et Taillée pour l’Aventure
à Grenoble aux Lames, mes 2 premiers 8a (le même jour !)
► La Rage de Vivre, Silence Vertical, Ravage
3 8b+ sur les traces de mon mentor Antoine le Menestrel dans les années 90.
► Le Plafond
A Volx. Mon premier 8c et la première voie pour laquelle j’ai dû m’entraîner spécifiquement.
► Injustice
8c à Orgon, voie que j’ai équipée en 95 et qui m’a permis de surmonter mon élimination de la Coupe du Monde 1994 pour un carton rouge que je considère toujours comme injustifié.
► Les Liaisons Dangereuses
aux Goudes : mon 1er 8b à vue
► Robi in the Sky
9a les Goudes, la plus dure et la plus marquante pour moi !